Matthew Fox, le nouvel Indiana Jones. Pas vraiment — Ceci est un article du New york Time, via le Tacoma, WA New Tribune : Le créateur d’Alias ajoute un nouveau soap surnaturel à la télévision. Par Thelma Adams, New York Times.

"Lost" débute à 20h00, ce mercredi sur Channel 4. Cet article peut contenir des spoilers si vous n’avez pas vu l’épisode pilote de la série.

Lorsque les responsables des programmes de ABC ont demandés à J.J. Abrams< /a> de créer une série autour d’un crash d’avion, de survivants perdus sur une île déserte, il savait que le concept pourrait fonctionner pour une mini série - mais pour une saison complète ?

"Lorsque j’ai entendu parler de cette série la première fois, je n’étais pas du tout intéressé," nous confesse-t-il. L’expérimenté Abrams, cependant, créateur et producteur exécutif de "Alias" et co-créateur et producteur exécutif de "Felicity," releva le challenge. Il recruta Damon Lindelof, producteur superviseur de "Crossing Jordan", et le le résultat de cette collaboration donna "Lost," un soap surnaturel à l’atmosphère tendue qui fera sa première ce Mercredi soir à 20h00.

La série débute avec un vol de routine entre Sydney et Los Angeles qui s’écrase dans les eaux non répertoriées, laissant 48 passagers survivants sur une île mystérieuse.

Si les paroles de la chanson "the weather started getting rough / the tiny ship was tossed" vous trottent dans la tête, vous n’êtes pas seul. "Comment pourrions nous ne pas faire quelque chose tel que ’Gilligan’s Island’ ?" demanda Lindelof, co-créateur et producteur exécutif de la série. "Et si vous partiez du principe que vous devez gérer l’histoire de 50 personnes complètement dingues sur une île.... plus sérieusement ? Quel est le développement de votre société si vous devez le jouer en un relatif temps réel qui fait que chaque semaine, vous vous situez seulement quelques heures plus tard ? Jusqu’a quel point un leader peut-il prendre de l’importance ? Quand se diviseront-ils en deux clans séparés ? Quand commenceront-ils à fabriquer des abris ? et que nous réalisions que c’est une histoire engagée."

L’histoire, plus particulièrement la diversité démographique d’un vol typique Sydney/New York, donne également à l’équipe créative l’opportunité de faire jouer des personnages divers et peu communs pour un Network de télévision. "Nous avions besoin d’un casting très large," dit Lindelof. "C’est comme un échantillon d’analyses. Vous avez besoin d’autant de protozoaires que vous pouvez pour commencer. On ne pourrait par avoir des gens qui arrivent et qui partent comme dans Gilligan’s Island."

En premier, viens Jack (Matthew Fox< /a>), le docteur aux larges épaules et héro supposé. Fox, star de ’La vie à cinq’ qui avais au départ auditionné pour le rôle de Sawyer, brutal, fumeur de cigarettes, un peu du style Indiana Jones, ne souhaitai pas jouer un héro surhumain. "Jack est un héro peu disposé au début," dit-il, "Mais plus la série avance, plus il apprendra à diriger, et comment bien diriger."

Après avoir aidé ses camarades naufragés dans les premières minutes d’ouverture de ce terrible drame, Jack engage Kate (Evangeline Lilly< /a>) pour lui recoudre sa plaie ouverte qu’il a au dos à l’aide d’un kit de couture.

Se retrouvent également échoués, un membre de la garde républicaine d’Irak (Naveen Andrews< /a>), un père Afro-Américain (Harold Perrineau< /a>), un couple Coréen ne parlant pas l’Anglais (Daniel Dae kim et Yunjin Kim) et un ex-rocker déchu, (le gentil Hobbit Dominic Monaghan du ’Seigneur des Anneaux’ qui joue un contre-rôle).

Et concernant les éléments étranges, Lindelof à rapidement mis les choses au clair : "Cette série n’est pas ’X-Files’.

Tout ce qui arrive à ces personnages est rattaché à la réalité telle que nous la connaissons. Le temps et l’espace ne sont pas distendus".