Je sais que ma théorie n’a rien de révolutionnaire mais je pense qu’elle a le mérite de "presque" tout expliquer et d’être relativement "possible" et cohérente...Je ne pense pas qu’il s’agisse de la « bonne » théorie, C’est juste « ma » théorie donc soyez indulgents…
Pour obtenir cette théorie je me suis essentiellement basée sur de multiples visionnages des épisodes et sur mes recherches sur le net, mais je me suis aussi inspiré des informations s’échangeant sur les forums. Je voudrais donc remercier tous ceux qui mènent l’enquête et qui m’ont aidé sans le savoir. J’ai aussi essayé, autant que possible, de m’en tenir au faits certifiés en essayant de tenir compte des contraintes de scénario et de production.
Allons-y :
1- Le synopsis (tel qu’on a pu le présenter aux pontes de ABC) :
Imaginons un type un peu fou mais très, très puissant. Un Mogul, un magnat, un cador, enfin bref un mec légèrement barré mais vraiment plein de pognons...
Ce type aime la technologie, aime les armes qui l’ont aidé à bâtir sa fortune, aime l’humanité (à sa manière, on aime tous l’humanité, même les pires dictateurs croient l’aimer) mais est aussi a moitié psychotique et complètement angoissé. Ce type, appelons le Alvar Hanso... (video Sri Lanka, date 1975) (En danois Hans o signifie « son île »).
Alvar est donc un passionné instable. Il veut investir dans tous les champs d’investigation de la science et devient un mécène puissant de la science moderne (avec si possible des retombées commerciales intéressantes notamment dans l’ingénierie militaire). Et puis un jour, au début des années 60-65, EnzoValenzetti, un scientifique parmi tant d’autres (Alvar en rencontre tout le temps) dont les recherches sont devenus surtout intéressante dans l’atmosphère angoissante de la guerre froid, lui explique une théorie mathématique permettant de connaître la date de la fin du monde. Alvar se jette tête baissée dans cette théorie, d’abord parce qu’il y croit dur comme fer et aussi parce que elle flatte son égo. C’était ce qu’il avait toujours attendu. Le défi suprême à relever. A sa mesure.
Quand on a une telle fortune, on ne se contente pas d’être curieux, on agit. On se lance dans des recherches folles aux frontières de l’impossible et de l’éthique. De toute façon, on dirige un lobby assez puissant pour faire plier un gouvernement, on a les moyens de ne pas s’attarder sur des questions de morale...Car le hic c’est qu’on a une vision mathématique du problème mais qu’on ne sait absolument pas comment vont se passer les choses (surpopulation, holocauste nucléaire, pandémie, guerre biologique etc.)
Donc, on fait des expériences. Un peu partout dans le monde, parfois ça foire grave (en Afrique notamment)
…mais on ne va pas abandonner. Alvar est sûr qu’il peut sauver l’humanité (se sauver lui en tout cas) d’une mort certaine...comment ?
Congeler des gens pour les aider à vivre,
Prolonger la vie,
Créer des surhommes,
Créer des champs magnétiques puissants et protecteurs,
etc.
Quand on y pense, et Alvar y pense grave, y a vraiment des possibilités...
Ces gens de Dharma initiative (Gerald et Karen Degroot) sont peut-être la clef. Les 6 domaines qu’ils expérimentent :
Psychologie
Para-psychologie
Electromagnétisme
Zoologie
Météorologie
Utopie sociale
Offrent de superbes perspectives…
Alvar les installe sur une île tout à fait remarquable qu’il a découverte grâce au premier satellite (envoyé par sa société) chargé de l’étude de l’électromagnétisme. Une vieille île avec des propriété magnétique unique et qu’une ancienne civilisation à totalement abandonné (à la manière de l’île de Paques par exemple) maintenant tellement troué de labos (et même dans l’océan alentour, des câbles servent aux connections) qu’elle est presque plus artificielle que réelle...C’est le chef d’œuvre d’Alvar, SON île, si foisonnante d’expériences.
Le comportement des animaux même exotiques (ours polaire par exemple, ils peuvent vivre sous ses latitudes si on les soigne, il y a des ours polaires dans le zoo de San diego !!!), le comportements des humains dans des conditions extrêmes, l’électromagnétisme, la virologie, tout est là, rassemblé. Le projet dans ce qu’il a de plus pure et de plus fouillé. Alvar est un homme heureux et optimiste. On trouvera une solution. Il a choisit de na pas être esclave des chiffres qu’il considère sans doute comme ses ennemis, de ce 4 8 15 16 23 42 qui l’obsède (tellement qu’il les met partout ces chiffres), l’apocalypse...
Pourtant, malgré cet enthousiasme et les moyens considérables engagés, on tarde à obtenir des résultats probants, les expériences psychologiques s’avèrent difficiles a tenir dans la durée et les expériences matérielles n’aboutissent pas. Et puis, un jour, une fois encore (c’est souvent comme ça quand on joue les apprentis sorcier), une expérience tourne mal (1984-85-86 ?) mais cette fois dans des proportions tout à fait catastrophique. Un virus s’est propagé sur l’île. Bizarrement, il ne s’attaque pas à tout le monde. Beaucoup périssent,mais les survivants, une poignée, semblent se sentir plutôt bien, voir même bien mieux qu’avant, comme s’ ils étaient plus forts et plus résistants, comme s’ils s’étaient "éveillés"...
Malgré tout, Alvar n’a pas le choix, il faut abandonné l’île, son rêve, après près de 20 ans. Abandonné ? Pas totalement, on a quand même trouvé quelque chose sur cette île, oui, oui, on a trouvé quelque chose. On pourra peut-être pas sauver tout le monde mais...Et si nos "surhommes" était la réponse de l’évolution face à l’apocalypse ? En plus, contrôler un tel virus l’assurerait de multiplier sa fortune par 10 voir 100...détail non négligeable...
Il ne va plus s’intéresser qu’à cela en laissant le contrôle des ses « autres activités » à Thomas Mittelwerk, son bras droit.
Il faut continuer à mesurer les effets du virus. Le reste, on laisse tomber.Les scientifiques survivants n’ont qu’à continuer à bosser. De toute façon, ils se sentent bien sur l’île qu’il leur a donné une telle "santé"...Secret absolu sur nos activités !!!
Un jour (1988), un bateau se perd et trouve l’île, des chercheurs français. Voilà de bons cobayes...Ils meurent tous, pas de chance, aucun ne résiste aux effets du virus (perturbations mentales, folie, perte de contrôle). Tous sauf Rousseau et ça tombe bien, elle a un enfant. C’est l’occasion d’étudier de près le phénomène sur un être en pleine croissance...la "française" ? Qu’elle se débrouille...On lui prend son gosse...
On pourrait tellement mieux travailler si il n’y avait pas cette maudite expérience électromagnétique. On ne parvient plus a surveiller le compte a rebours depuis nos cachettes, le matériel est vétuste et on peut difficilement envoyer des équipes pour arranger cela, la plupart mourrait et les survivants chanceux finiraient par lâcher le morceau à l’extérieur. Mais on ne peut pas tout couper puisque la maîtrise du flux magnétique nous permet de rester invisible aux yeux des curieux. Donc quelqu’un doit être là pour contrôler...Il faut des hommes sûr, habitués au stress et très disciplinés. Nous utiliserons des anciens militaires et nous insisteront sur l’importance de leur mission (si vous n’appuyer pas ce sera la fin du monde) afin de les confiner dans le swan et d’être sûr qu’il ne viendront pas fouiller dehors.
1995-2000. Les recherches progressent. On a découvert le gène ou du moins la cause permettant à certain de survivre. Maintenant, il faut tester notre savoir sur des cobayes…
...Et si on en faisait venir quelques uns, des gens triés sur le volet, résistants (on sait comment vérifier, on les a bien étudié, C’était facile, certains sont même proche des hauts responsables de Hanso), oui, ils vont nous aider à sauver le monde même s’ils ne sont pas d’accord...C’est même mieux qu’ils ne sachent rien, ce sera plus facile de les étudier dans un premier temps en mode autonome puis dans nos labos. Ah oui, une dernière chose, le virus a des bienfaits physiques indéniables mais il y a aussi des bizarreries psychologiques, Il faut que nos cobayes aient un vécu fort voir violent ou particulièrement généreux. On doit déterminer les effets du virus non seulement sur leurs corps mais aussi (et peut-être surtout) sur leur état mental. Deviennent-ils meilleurs ? Peuvent-ils encore distinguer la frontière entre le bien et le mal ? Deviennent-ils fous ?
Nous avons étudié du temps de Dharma initiative les effets psychologiques d’une catastrophe, nous essayons de voir ce que serait la « société » des survivants mais jamais nous n’avons faits ces études sur des gens « différents ».
Démarrons l’expérience...Avec de l’argent et du personnel, on arrivera à les mettre tous dans le vol 815, ça va marcher...
2- Le virus
Remarquez comme les survivants du vol 815 sont résistants. Ils mangent peu, dorme peu mais ne maigrissent pas et ne tombent pas malade, y en a même qui guérissent miraculeusement !!!
Remarquez comme les autres sont forts et sûr d’eux. Ils se déplacent presque sans bruits et respire la forme...
Inutile de dire que l’un des "bienfaits" essentiels du virus, en dehors de la résistance physique) est qu’il développe les facultés télépathiques.(Locke a vite ressentit les effets d’ailleurs, il en arrive même à prévoir la pluie). Ceux qui seraient sur l’île depuis longtemps seraient carrément télépathe (un peut comme le docteur Xavier dans les x-men sans doute) ce qui expliquerait les chuchotements (ils se causent entre eux) mais aussi les rêves et les hallucinations (qu’ils peuvent "injecter" à distance quand cela leur est utile). Walt qui n’a pas pu contracter le virus sur l’île deviendrait un cobaye d’une extrême importance. Il a développé le "don" en dehors de l’île ce qui doit absolument être étudié... (Quand il se concentre sur un oiseau en lisant le bouquin, son pouvoir mental est si fort qu’il désoriente un véritable oiseau, quand il se concentre sur une bd (la lecture focalise la concentration) avec un ours, il attire un ours...)
La durée d’exposition au virus joue un rôle. Les enfants seraient sensibles aux effets dans les premières heures alors qu’un homme dans la force de l’âge est plus résistant. Malgré tout cela dépend des individus et surtout de leur psychologie.
Attention, il n’existe pas encore de remède au virus, on commence juste à savoir ce qui fait que certain résiste. Les injections de Kelvin, c’est juste un placebo pour le « convaincre » de rester dans le labo. Ca sonne plus vrai avec une bonne injection…
3. Le crash :
Le plus gros problème reste le crash. Je suis sûr que l’électromagnétisme et l’accident Desmond n’est qu’une partie de la solution. Pourquoi je pense cela ? Parce que si, à la fin on me disait : si si, c’est juste un crash d’avion ; je serais déçu, tout s’écroulerait même car il n’y a JAMAIS autant de survivants dans un crash d’avion JAMAIS !!!
Notez qu’on ne sait pas grand-chose de l’état de conscience des survivants. Seul Kate et le pilote (qui meurt/disparaît très vite, pas sûr que le mec dans l’arbre soit le même pilote !) affirment avoir tout vu. Kate peut très bien mentir ou simplement être désorientée. Ils ne parlent jamais du crash alors que c’est un événement traumatisant qui devraient les hanter !!!
De plus Eko se trouve dans un avion qui se crash sur une île perdue et isolée où son frère s’est aussi crashé en avion des années plus tôt !!! Je suppose que je devrais éditer ce topic quand nous aurons de nouvelles informations.
4. Le monstre :
Le monstre et la fumée ne font qu’un, on le sait. Sans doute même que le nom générique du monstre est Cerberus. La théorie fort répandue de « l’être magnétique » me semble tout à fait cohérente. Sur le film orientation 3, on voit parfaitement un scientifique manipuler des particules noires entre deux gros aimants.
Son rôle n’est pas de tuer les gens mais de les éloigner d’un endroit important (peut-être le labo d’où s’est échapper le virus). Jusque là, il a très bien fait son travail. Cerberus est autonome mais il dispose d’un système de contrôle interne (programmable) ce qui explique les photos que voit Eko (comme un douanier vérifiant votre carte d’identité). Les déplacements du nuage de particule impliquent qu’une source magnétique le contrôle, sans doute un système souterrain qui déracine les arbres…
5.A quoi servent les flash-back ?
Nous serions très déçu si noue apprenions que les flash-back sont de simples effets narratifs, une contrainte scénaristique pour maintenir le rythme et satisfaire aux règles des standards américains. Si c’était simplement des « histoires » pour remplir les trous. Très déçu, c’est sûr. Nous préférons penser qu’ils ont une réelle utilité dans le développement de l’intrigue, un vrai rôle dans le mystère de l’histoire, mais à quoi servent-ils au juste alors ?
1- L’évidence :
Il nous aide à connaître la psychologie des personnages. A savoir pourquoi et comment ils pensent.
2- Toujours :
A connaître un bout de leurs histoires personnelles.
3- Rarement :
Les flash-backs interagissent avec l’île. Perso, je n’en vois que deux :
Hurley et les chiffres (histoire personnelle liée à histoire de l’île)
Bernard et Rose (Elle a le cancer…ne l’a plus sur l’île)
Donc, en gros, l’histoire de l’île pourrait se suffire à elle-même sans les flash-back alors pourquoi sont-ils si importants ? Je ne vois qu’une solution : La psychologie des personnages intéressent l’île !!! C’est bête à dire mais pourtant cela implique une chose qui nous déchire tous, qui nous divise. Le crash, accident ou manipulation ? (c’est la phrase que Eko dit à Locke : « il ne faut pas confondre coïncidences et fatalité ! »).
Dans ma théorie, c’est justement leurs psychologies et leur histoire qui font qu’ils se sont retrouvés sur l’île. Le crash ne peut pas être une coïncidence mais une fatalité. Ils devaient arriver là ! Le virus de l’île transforme les gens mais cela dépend de « ce qu’ils sont ». Il y a un élément déclencheur (que j’ignore) qui fait que soit vous devenez fou et finissez par mourir, soit vous devenez différent (fort et télépathe).
Les flash-back sont pour moi une preuve de l’existence d’une chose sur l’île, un « virus » qui s’attaque différemment au gens selon leur vécu et leur façon de penser et de voir le monde qui en résulte…